Un chignon racinaire est un amalgame de racines enchevêtrées et qui peuvent tourner dans le même sens ! Il se forme durant une période de stockage en conteneur plus ou moins longue avant transplantation en pleine terre.
Il y a aussi peu de substrat. Ce souci dépend du volume ou du type de pot.
Enfin, il est renforcé avec les plantes qui ont des racines puissantes.
Souvent, les pépiniéristes cultivent tous les arbustes, arbrisseaux ou sous-arbrisseaux dans des pots anti-chignon. De plus, les plants sont rempotés plusieurs fois.
Le chignon compromet la reprise des plantes !
On peut même imaginer, comme le disent certains techniciens, que les racines d’une plante qui ont tourné ont intégré ce phénomène dans leur mémoire cellulaire !
Malheureusement, elles adopteront alors en pleine terre la même dynamique de « tourner en rond » qu’elles avaient en conteneur.
La plante va peu ou pas pousser, qu'elle soit un rhododendron ou un arbre fruitier.
Avec le changement climatique et surtout pendant les périodes de sécheresse ou de canicule, le chignon empêche aux racines de s'enfoncer dans le sol et donc de capter l'eau.
Comment «déchignonner» les racines ?
Il faut couper un peu les racines pour l’aider à redémarrer sur de bons chemins. Faire un bon trou de plantation devient indispensable avec du compost mur ou du terreau de plantation au fond.
On peut ajouter de la corne broyée.
Dans un sol d'un milieu semi-naturel (prairie...) ou de jardin, sa porosité est assez importante.
Donc, le volume de la fosse de plantation est au moins de 2 fois celui de la motte.
Pour les plantes plus petites, griffer la motte permet de limiter le chignon.
Concernant les plantes d'intérieur, il faut les rempoter tous les ans en augmentant le volume du conteneur, préférez la saison froide pour le faire.